Un seul bulletin de vote par couple. C’était la règle
avant 1944 avant que les femmes ne puissent voter. La règle etait
encore vraie jusqu’à aujourd’hui pour les parents d’élèves.
En cas de divorce ou de séparation, un des parents (9 fois sur 10
le père) était privé du droit de vote. Pour l’école,
le père divorcé n’était donc pas un citoyen et un
parent à part entière. Il ne pouvait voter et s’impliquer
que si son ex-épouse lui en donnait l’autorisation écrite.
A la rentrée prochaine, les pères divorcés sont
enfin reconnus comme dignes de participer aux élections. Tous les
parents, sans discrimination de sexe ni de situation de famille, pourront
maintenant s’impliquer à l’école de leurs enfants.
Etre considéré pleinement comme parent et comme citoyen
est une revendication des pères divorcés ou séparés.
C’est une discrimination qui tombe et une reconnaissance symbolique du
droit des hommes à l’égalité avec les femmes.
Référence :
Le décret 2004-563 du 17 juin 2004 modifiant le décret
85-924 du 30 août 1985 et l’arrêté ministériel
du 17 juin 2004 modifiant l’arrêté du 13 mai 1985 sont parus
au Journal Officiel du 19 juin 2004.
Auparavant, en cas de séparation des parents, seul pouvait voter
le parent chez lequel réside habituellement l’enfant. Le parent
qui n’a pas la résidence habituelle de l’enfant peut voter seulement
si l’autre parent lui délègue par écrit le droit de
vote. En cas de résidence commune ou de résidence alternée,
aucune règle ne précisait lequel des deux pouvait voter.