Sans
garde partagée, les mères ne participeraient pas à
la médiation.
Des groupes de pères et des pères ont demandé au
Comité d'envisager la possibilité de recommander une règle
générale implicite en faveur de l'exercice conjoint du rôle
parental ou de la garde partagée. Selon eux, c'est la seule façon
de garantir que les deux parents négocient ou participent à
la médiation en toute bonne foi et ne perdent pas de vue l'intérêt
des enfants. Sans cette règle générale implicite,
ces témoins estiment que les mères, très souvent,
ne participeraient pas à la médiation et que la discrimination
selon le sexe perçu dans les tribunaux perpétuerait la prédominance
de la garde par la mère. |
La
garde conjointe permettrait à un père abusif de harceler
sa femme.
Des groupes de mères et de femmes ont averti le Comité
qu'une règle générale implicite en faveur de la garde
conjointe pourrait mener à son imposition dans des cas non appropriés.
Dans bien des cas disent-ils, la formule de la garde conjointe pourrait
permettre à un père abusif de continuer de harceler sa femme
et ses enfants. Ces témoins ont également affirmé que
le principal enjeu, ce n'est pas la garde conjointe; bien des pères
abandonnent leurs familles et ne se prévalent pas des droits de
visite qu'ils ont déjà à l'égard de leurs enfants.
|